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mardi 26 octobre 2010

Arnaques poker : des bots démasqués sur Full Tilt

Le site pokertableratings a publiquement révélé un email que la salle de poker internationale Full Tilt Poker a envoyé à des utilisateurs de son site, selon lequel un certain nombre de comptes auraient été fermés suite à l'utilisation de 'bots', des programmes informatiques qui jouent à la place des joueurs réels. Cette pratique étant interdite selon les termes d'utilisation du site, Full Tilt a annoncé la clôture des comptes incriminés et le remboursement des adversaires floués par ces pratiques.

Les bots persona non grata sur Full Tilt

L'utilisation de 'bots' sur les sites de poker est bannie de toutes les salles de poker en ligne digne de ce nom, comme c'est le cas pour Full Tilt Poker dont les règles stipulent clairement que "l'utilisation d'intelligence artificielle y compris les "robots" est strictement interdite en connexion avec le logiciel et les jeux. Toute action en relation aux jeux par un utilisateur doit être exécutée personnellement par les joueurs".

Ce n'est pas la première fois que l'utilisation de bots fait du tort aux utilisateurs d'une salle de poker online, on se rappelle notamment d'une affaire récente s'étant déroulée sur PokerStars révélée par un membre du forum 2+2. Une dizaine de comptes avaient été fermés suite à l'enquête qui avait conclu que des bots jouant en cash game aux limites de NL50 à NL200 avaient encaissé 57.839$ de profit et généré 186.000$ de prélèvements.

Un vendeur de bots dans le collimateur

Mais cette fois l'affaire pourrait ne pas s'arrêter là car il se trouve que les comptes fermés pour usage frauduleux de programmes automatiques appartiendraient pour la plupart à des clients de la compagnie Shanky Technologies, dont la principale activité est de vendre des logiciels automatiques pour jouer à la place des joueurs en Hold'em comme en Omaha. Les intentions de ce créateur de bots sont on ne peut plus explicites comme l'illustre le dessin ci-contre, tiré directement du site de la compagnie en question!

Dans ses conditions d'utilisation, Shanky explique que les joueurs sont "responsables de l'interprétation des termes de service de tout site web de jeux auxquels ils jouent". Le site précise qu'il est aussi de la responsabilité de ses clients de "déterminer si vous violez les règles en utilisant ces logiciels" et, ô ironie, "si vous en avez quelque chose à faire ou pas".

Shanky a envoyé une lettre d'excuses à ses clients pour les désagréments engendrés (comptes fermés et bankrolls bloquées) mais accuse au passage Full Tilt d'avoir eu connaissance depuis longtemps de l'usage de ces logiciels, tandis que de son côté Full Tilt Poker a précisé qu'elle ne commenterait pas plus avant cette affaire, ne précisant ni le nombre de clients concernés, ni les parties en question, ni même la teneur exacte des tricheries engendrées. En revanche Full Tilt précise dans son email que les victimes de ces bots seront remboursées des sommes indûment gagnées par leurs utilisateurs.

Sources pokernews.fr

lundi 25 octobre 2010


joseph cheong november nine wsop 2010

Alors que la table finale du Main Event des World Series of Poker se rapproche à grands pas, il est temps de s'intéresser de plus près à chacun des 'November Nine' qui la composent. Durant ces trois prochaines semaines, nous leur consacrerons donc à chacun un article, en rappelant comment ils en sont arrivés là et quelle stratégie ils devraient adopter le 6 novembre prochain.

Joseph Cheong, qui a eu 24 ans au mois de juin, est né à Séoul en Corée du sud mais a émigré vers les Etats-Unis à l'âge de six ans. Il a étudié à l'université de Californie à San Diego et y a obtenu un diplôme de psychologie l'année dernière. Cheong, qui vit actuellement à La Mirada, en Californie, connaît bien le poker. Sans compter sa qualification parmi les 'November Nine', Cheong a déjà amassé 461.436$ en tournoi au cours de carrière, dont une victoire lors d'un side event du le circuit WSOP, au Harrah’s Rincon de San Diego au mois d'avril. Sa première place lui avait alors rapporté 17.541$.

La performance de Cheong au Main Event marquait sa troisième place payées aux WSOP cet été, après avoir terminé 24ème puis 29ème de deux tournois de no-limit Hold’em '6-max'. Le 6 novembre, Cheong démarrera la table finale avec le troisième plus gros stack (23.525.000 jetons) et occupera le Siège 2.

Le parcours de Joseph Cheong dans le Main Event

Le Jour 7 a été crucial pour Cheong puisqu'il lui a permis de s'envoler vers le sommet du classement général ; Mais cette journée n'a pas été de tout repos pour Joseph, qui a notamment dû mettre son tournoi en jeu dès les premiers niveaux. Dans cette main et sur un flop {K-Diamonds}{8-Clubs}{5-Clubs}, Nguyen mise 650.000 et Cheong répond en partant à tapis pour ses derniers 2,62 millions. Nguyen égalise et, ce faisant, crée un pot de pratiquement 8 millions.

Cheong : {A-Diamonds}{K-Clubs} (top pair, top kicker)
Nguyen : {J-Hearts}{J-Spades}

Un {2-Hearts} s'affiche au turn et un {6-Hearts} à la rivière. Le pot va donc à Cheong, qui double d'entrée de jeu. Il va ensuite continuer à amasser des jetons durant le reste de la journée.

Il élimine Evan Lamprea peu de temps après, lorsque sa paire de Dix tient contre {A-Clubs}{J-Hearts}. Un peu plus tard, Cheong sattaque à Nicolas Babel après que ce dernier ait ouvert par une relance under the gun et que Cheong ait sur-relancé à 420.000 au bouton. Les blindes libèrent le passage, Babel égalise et assiste au retournement d'un flop {Q-Spades}{9-Clubs}{6-Clubs}.

Babel checke, Cheong envoie 680.000 et Babel check-raise à tapis pour 3,19 millions au total. Cheong décide de payer et Babel retourne {10-Hearts}{10-Diamonds} mais est derrière les {K-Hearts}{K-Diamonds} de Cheong. Le turn est un {A-Hearts} et la rivière un {9-Diamonds}, ce qui condamne Babel à la 38ème place (206.395$), tandis que Cheong dispose désormais d'un tapis de 18,7 millions.

A la fin de la journée, Cheong est devenu Chipleader, avec 24.490.000, un stack qui lui permettra de parvenir jusqu'en table finale.

Cheong en table finale

Dans une interview accordée à WSOP.com, Cheong a déclaré : “Tous les 'November Nine' sont des joueurs d'expérience. Il n'y a pas de joueur faible. Si je devais choisir ceux que je crains le plus, je dirais John Dolan et Jonathan Duhamel. Ils ont tous les deux de gros tapis et ont acquis une énorme expérience online. Je ne connais pas très bien les autres mais ils ont tous l'air de très bien s'y connaître.

Et les deux épouvantails de Cheong risquent effectivement de lui causer bien du souci en table finale -- Dolan et Duhamel, les deux plus gros tapis, seront assis aux sièges 3 et 4, respectivement. Une mauvaise nouvelle pour Cheong, installé au siège 2 avec le troisième tapis, puisqu'ils auront tous les deux la position sur lui.

D'un autre côté, cela va permettre à Cheong d'être le premier à parler et de prendre le contrôle du pot. D'autant que les deux petits tapis de la table, Jason Senti et Soi Nguyen, seront assis directement à la droite de Cheong, ce qui signifie qu'il aura l'occasion de les pousser dans leurs ultimes retranchement s'ils décident de limper trop souvent. Etant donné la taille de son tapis et sa position à la table, nous ne serions pas étonné de voir Cheong soit sauter en premier soit aller carrément jusqu'au bout.

Sources pokernews.fr

theorie des cordes poker

Les gens doués en math ont un avantage au poker. Voilà un consensus accepté de longue date dans la communauté des joueurs, où les exemples de brillants matheux devenus des joueurs de classe mondiale ne manquent pas, du spécialiste de la théorie des jeux Chris Ferguson à l'ingénieur du Massachussets Institute of Technology Andy Bloch, en passant par le mathématicien Paul Magriel, le père de la fameuse 'M Theory'.

Dans le numéro du mois d'Octobre de Discover Magazine, une publication de vulgarisation américaine qui s'intéresse aux dernières avancées scientifiques, la journaliste Jennifer Ouellette va plus loin et explique que, de tous les scientifiques, les physiciens sont ceux à qui leur métier confère l'avantage le plus flagrant à une table de poker. Et notamment les experts de la théorie des cordes.

Les physiciens, joueurs émérites

Et c'est vrai que lorsqu'on commence à faire le compte des physiciens connaissant un grand succès aux tables, la liste est longue : Michael Binger, Liv Boeree, Michael Piper, Jeff Harvey, Marcel Vonk, Eduard Antonian... Tous sont connus et respectés dans le monde du poker et tous ont comme point commun de posséder un diplôme de physique ou d'astrophysique. Pour expliquer cet état de fait, Ouellette livre deux clés de compréhension : leur capacité à jongler avec des modèles probabilistes complexes et leur grande résistance au tilt.

Les maths et le poker

On n'a pas forcément besoin d'être bon en maths pour devenir bon au poker. Les outils mathématiques requis (en gros, calculer la cote du pot et la cote de sa main) sont basiques et l'intuition née de l'expérience peuvent en grande partie compenser nos lacunes dans ce domaine. D'autant que le poker est un jeu à information incomplète et que les calculs ne sont pas d'un grand secours lorsqu'on s'est trompé sur les hypothèses de base.

Si on pense par exemple qu'un joueur aime beaucoup sa main, on va accepter de payer 'plus que la cote', dans l'espoir de le destacker si on touche à la carte suivante. Mais si le joueur en question refuse de payer un centime de plus après que la carte magique soit sortie du sabot, nos calculs n'ont servi à rien. On a mal identifié le profil de notre adversaire, ce genre d'erreur nous fera perdre de l'argent sur le long terme et les mathématiques nous auront même fourvoyé. Idem si on décide de payer 'pour la cote' alors qu'on tirait mort depuis le départ. Les exemples de ce genre foisonnent.

Les mathématiques ne sont donc pas tout mais elles aident indubitablement. Une fois qu'on a fait de notre mieux pour placer notre adversaire sur un éventail de mains défini (en fonction des informations dont on dispose, telles que la taille de son tapis, la hauteur des blindes, les cartes au tableau, son pattern de mise jusqu'à présent, les coups qu'il a joués précédemment,...), les mathématiques pourront nous aider à calculer la probabilité que nous avons de gagner le coup grâce à nos cartes et aux différents moves à notre disposition. Mais surtout elles nous aideront à décider si prendre ce risque est rentable sur le long terme ou pas.

Les avantages de la physique probabiliste

Là où ça devient intéressant, c'est lorsqu'on passe d'une configuration classique à deux joueurs à une configuration à x joueurs. Selon le physicien Jeff Harvey : "Les théoriciens du jeu et les mathématiciens étudient des systèmes simplifiés d'où ils déduisent des théorèmes. C'est un bon entrainement pour décrire ce qui se passe entre deux joueurs en tête-à-tête. Mais lorsqu'on s'intéresse aux interactions possibles à une table complète, pré-flop, tout devient infiniment plus complexe. On ne peut plus raisonner qu'en termes d'approximations et de modèles à appliquer à nos adversaires." Il y a au poker 2,5 millions de combinaisons possibles de cinq cartes. Passer toutes les combinaisons possibles en revue avant de prendre sa décision est tout bonnement illusoire. Mais l'entrainement des physiciens - et notamment ceux spécialisés dans la théorie des cordes, c'est-à-dire ceux qui étudient le monde exclusivement probabiliste de l'infiniment petit - est très précieux pour les aider à concevoir rapidement des modèles complexes qui seront les plus réalises possibles.

Pour conclure, Harvey ajoute que les physiciens ont un second avantage précieux par rapport à leurs adversaires : la résistance au tilt. "Dans le domaine de la physique fondamentale, vous devrez souvent rester assis à effectuer des calculs compliqués pendant des semaines entières, avant de réaliser que vous êtes parti dans une mauvaise direction, de devoir tout jeter aux orties et recommencer à zéro. (...) Je pense que les physiciens, de par leur formation, sont donc préparés à avoir un très bon contrôle de leurs émotions, notamment lorsqu'ils se retrouvent en butte à des périodes prolongées de déveine."

En somme, dans le domaine de la théorie du poker, les mathématiciens ont fait tout le travail ingrat mais primordial du débroussaillage. Et ce sont aujourd'hui les physiciens qui sont les mieux à même de se servir avec succès de ces outils pour raser les tables. Si vous voulez les imiter et gagner au poker, vous savez donc ce qui vous reste à faire : spécialisez-vous dans la théorie des cordes !

Sources pokernews.fr


Par kinshu

Pour cette dernière étape avant la grande finale d'Enghien-les-Bains, 97 joueurs se sont réunis dans le casino théâtre de Lille. À l'issue des deux jours de tournoi, c'est Bertrand Grospellier alias "Elky" qui remporte l'épreuve. Il rajoute une ligne à son long palmarès et empoche 45 400 €.

Bertrand Grospellier vainqueur du Barrière Poker Tour de Lille
"Elky" remporte le tournoi

Pour cette étape lilloise, le field était petit mais costaud. Beaucoup de joueurs de renom ont bravé les grèves et ont fait le déplacement dans le Nord. Il n'y a qu'à regarder le nom des joueurs qui finissent dans l'argent pour comprendre qu'il n'était pas facile de tirer son épingle du jeu dans cette compétition.

Au terme d'une table finale qui s'est une nouvelle fois illustrée par un deal à six joueurs, c'est "Elky", le prodige du team Pokerstars, qui rafle la victoire. C'est son premier sacre dans un tournoi se déroulant sur le sol français.

Parmi les joueurs actifs sur ClubPoker, "Shooye" a fait une belle sixième place malgré un gros suckout subi face à "Elky". Quant à "Nicbab", il a terminé septième du tournoi.

À noter que Jean Paul Pasqualini a remporté le side event à 500 € (36 joueurs) et que Lucille Cailly a triomphé de celui à 175 € (49 joueurs).

La prochaine étape du Barrière Poker Tour sera la grande finale. Elle aura lieu à Enghien-les-bains du 11 au 14 novembre.

Résultats de la table finale

Vainqueur – Bertrand Grospellier – 45 400 €

Runner-up – Christophe Savary – 30 300 €

Troisième – Rodolphe Dethiere – 17 900 €

Quatrième – Djamal Boutaleb – 12 570 €

Cinquième – Sébastien Boyard - 7 680 €

Sixième – Rémi Marlair – 5 870 €

Septième – Nicolas Babel – 4 750 €

Huitième – Jean Montury – 3 910 €

Neuvième - Stéphane Bénadiba – 3 350 €

Sources club poker.fr

dimanche 17 octobre 2010

Marcel Bjerkmann le jeune Norvégien de 21 ans remporte le BCOP 2010. Il a dominé les jours 2/3/4/et cette finale de main de maître!!
Et nous en somme sûre un grand joueur en devenir.
C'est vrai que ce joueur est en good run pour l'instant mais il nous a montré l'étendue de son talent sur ces 5 jours et il ne doit rien à personne.
Il y a quelques jours à Londres il a remporté un side EPT et empoché quelque 100000£!!
En ajoutant les 205000€ du BCOP il aura fait un beau mois d'octobre!!!
Attention un jeune lion d'internet qui fera certainement grand bruit d'ici peu.
Bonne chance à lui.
mercredi 13 octobre 2010

Les Hold'em Series s'apprêtent à faire leur retour à l'Aviation Club de France. En point d'orgue, un main event à 3 000 euros de buy-in du 30 octobre au 1er novembre.

Hold'em Series à l'ACF du 22 octobre au 1er novembre
L'Aviation Club de France

Comme à l'accoutumée à la même période de l'année, l’Aviation Club de France propose avec les Hold’Em Series un programme de tournois destiné à séduire toutes les bourses.

Entre le 22 octobre et le 1er novembre 2010, ce sont presque autant de tournois que de soirées qui devraient ainsi se succéder, avec des droits d'entrée oscillant entre 100 et 500 euros (en dehors du main event).

Le tournoi principal de la série sera un No Limit Hold'em à 3000 euros sur 3 jours, du samedi 30 octobre au lundi 1er novembre. Des satellites sont prévus chaque dimanche et lundi soir d'ici la fin du mois, sous la forme de 50 euros rebuy (programme disponible sur Allô Poker).

Pour rappel, le main event avait l'an dernier atteint un prize pool avoisinant 500 000 euros et vu la victoire du Français Suat Uyanik.

Sources clubpoker.fr

Alors que Sin City traverse une crise particulièrement profonde, l'industrie du jeu de Macao poursuit son irrésistible expansion : les revenus du jeu y ont augmenté d'environ 40 % par rapport à l'an dernier.

Las Vegas et Macao, trajectoires croisées
Quelques-uns des 34 casinos de Macao

Au premier trimestre, Las Vegas avait connu une hausse de 3 % des revenus issus du jeu, première embellie après plusieurs mois de résultats négatifs. Les résultats du trimestre suivant, avec une nouvelle baisse d'environ 5 %, ont toutefois rapidement enterré les espoirs d'une sortie de crise à court terme.

Car c'est bien à une véritable crise qu'est depuis des mois confrontée la capitale américaine du jeu. Il s'agirait même, selon certains experts, de la plus importante depuis les années 40 et le développement du Strip. En réalité, les voyants économiques demeurent actuellement tous au rouge, au premier rang desquels les chiffres affichés par l'industrie du bâtiment, traditionnel pilier de l'économie locale.

Aujourd'hui, le taux de chômage atteint 14,4 % dans l'Etat du Nevada (14,7 % à Vegas) contre 3,8 % il y a à peine 10 ans, ce qui représente tout simplement le taux le plus élevé sur le plan national. Dernière victime en date, le Plaza (situé sur Downtown) a récemment dû se résoudre à fermer son hôtel et à supprimer près de 400 emplois.

Dans ces conditions, plusieurs économistes stigmatisent l'ultra-dépendance de la ville à l'industrie du jeu et brandissent l'exemple de Detroit, que la crise de l'industrie automobile avait dans des circonstances similaires précipité dans l'abîme. Les groupes industriels ayant pignon sur le Strip mettent quant à eux en avant le fait que Vegas n'est plus une destination de jeu mais de loisir, mais leurs résultats demeurent plombés par la diminution des dépenses de jeu des clients de leurs hôtels, pourtant eux toujours aussi nombreux.

Paradoxalement, les grands groupes comme Wynn ou MGM s'en sortent bien et affichent des résultats financiers positifs. L'origine de cette réussite n'est cependant pas à chercher dans le Nevada, mais bel et bien au sud-est de la Chine. En septembre, les revenus du jeu ont atteint 1,9 milliard à Macao, soit une augmentation d'environ 40 % par rapport à septembre 2009. Des chiffres qui ne font d'ailleurs que confirmer ceux constatés depuis le début de l'année dans l'ancienne colonie portugaise.

Dans ces conditions, la région fait d'ores et déjà office d'eldorado pour les 34 casinos qui s'y sont installés, mais également pour les groupes encore absents et qui lorgnent sur les perspectives prometteuses offertes par le continent asiatique dans son ensemble. Singapour et la Malaisie pourraient ainsi accueillir les nouveaux pôles de développement de l'industrie du jeu dans les prochaines années.

Sources clubpoker.fr